
« Créée et dirigée par des femmes », cette revue trimestrielle engagée nous invite à toucher davantage de lucidité.
À chaque saison, un gros dossier (pour ce numéro il s’agit de l’avortement traité avec des prismes novateurs), un portrait, des enquêtes, un portfolio… la densité est au rendez-vous. Reportage, bande-dessinée, infographie, illustrations, photographies : la pluralité des formes et supports est à l’image de celles des voix – et des voies – qui sont explorées. À la fois pointu et accessible, La Déferlante témoigne d’une recherche méticuleuse et invite à être plus conscient·e en mettant en avant des thèmes souffrant d’invisibilisation. Elle se positionne clairement tout en invitant à la critique et à une vision systémique. J’ai aimé y trouver de nombreuses pistes à creuser selon les thèmes abordés ainsi que les questionnements que ces derniers ont fait naître.
Comme tout ce qui dé-range, cela peut aussi être lourd et confrontant. Il ne s’agit pas ici de se changer les idées mais plutôt de plonger à la découverte de réalités souvent ignorées.
La déferlante, mars 2024 (n°13)
Par Coline Saint-Jours