Les coulisses d’Esprit Autonome… #1
Papier, diffusion, impression
Bienvenue dans ce premier épisode de la série « les coulisses d’Esprit Autonome » ! 🙂
Cette suite d’articles a pour but de partager avec vous ce qu’il se passe de l’autre côté du papier, de vous informer de notre fonctionnement, et – peut-être ! – de répondre à certaines de vos interrogations.
Ce premier chapitre est dédié aux choix de production : pourquoi ce papier, ce diffuseur, cet imprimeur… ?
Explications !

Le choix du papier (un choix cornélien)
(Avertissement : les choix qui suivent ont principalement été faits par Yvan Saint-Jours, notre rédacteur en chef, veuillez-donc le contacter sur son numéro personnel pour toute réclamation ou insatisfaction. Alternative : vous pouvez aussi lui envoyer des petits mots d’amour et de soutien par voie postale ça lui fera toujours plaisir !)
Esprit Autonome est imprimé sur du papier PEFC : donc issu de bois qui pousse en Europe (au Portugal notamment), produit exclusivement pour faire de la pâte à papier.
Eh oui, malgré l’adoration de notre rédac chef (#Yvan Saint-Jours) pour le papier recyclé, notre cher journal n’en est pas… Mais pourquoi donc ?
Il se trouve que la seule production de papier recyclé en France – par Clairefontaine – se trouve dans l’est, à Estival (c’est en tout cas la seule qui soit compatible avec une impression « offset », plus d’explications dans un deuxième chapitre sur les procédés d’impression).
Or, le papier que nous utilisons actuellement est produit au nord de l’Espagne. Étant donné que nous sommes basés en Ariège, cela veut dire qu’il parcourt 300 km… plutôt que 1 000 km s’il était recyclé.
Après moult conflits intérieurs d’ordre idéoloécologiques, celui qui est géographiquement plus proche a été choisi.
Esprit Autonome est donc imprimé sur du PEFC (qui certifie la gestion durable des forêts, plus d’info ici même : https://www.pefc-france.org/qu-est-ce-que-pefc/) avec de l’encre végétale et est exempt d’agrafes et de colle.
Cela lui permet d’être facilement recyclé, avec le bonus que sa qualité de blancheur relativement élevée rend son recyclage plus diversifié 😉
Nous sommes d’accord : cela reste du papier, donc des arbres abattus et de la pollution…
C’est jusqu’ici l’alternative qui nous semble la plus sensée par rapport à nos valeurs et notre volonté de partager avec vous ce qui nous motive, nous réjouit, nous enthousiasme, nous transforme !
Le choix de la diffusion
Nous avons été face à un choix binaire puisqu’il existe deux diffuseurs presse en France :
-France Messagerie (ex Presstalis qui distribuait 75 % de la presse française en 2012, ex-ex NMPP)
-MLP (Messagerie Lyonnaise de Presse)
Le choix de la simplicité : le fait que MLP soit une plus petite structure ainsi qu’une coopérative a fait pencher la balance de son côté, ce sont donc eux qui nous diffusent aujourd’hui.
Le choix de l’imprimerie
En prenant en compte nos contraintes de format, de nombre de tirages, et le souhait de collaborer avec une entreprise locale (en Ariège donc), le chemin était tout tracé vers…
NOVA scop.
Yvan (toujours notre rédac chef) a été conquis dès la première rencontre. Il y a vu la possibilité d’entretenir des liens qui soient à la fois commerciaux et humains, voire amicaux.
Le rêve !
NOVA se situe juste à côté de la ville de Foix en Ariège et notre collaboration fera l’objet d’un article plus détaillé (teasing pour le prochain chapitre !).
Leur site : https://www.nova-scop.com/#quisommesnous
Voilà, c’est la fin de cet épisode pionnier…
Nous espérons qu’il vous aura – un peu – éclairé sur nos choix et nos motivations.
Bientôt un second volet sur le processus d’impression avec en prime un super schéma de notre super graphiste (#Ivelyne Dumont).