C’est à 5 ans que Maëlle commence à prendre des cours de dessin : aussi loin qu’elle se souvienne, elle a toujours su qu’elle voulait continuer dans cette direction. Elle grandit dans la campagne près de Rennes, et lorsqu’elle apprend qu’il existe un cursus d’Arts appliqués à Brest elle fait tout pour l’intégrer – et y parvient.
À Nantes, elle poursuit avec un BTS de communication visuelle (qui dirige en général vers le métier de graphiste) mais ça ne lui plaît pas tellement, elle n’est – selon ses propres mots – « pas très douée » et n’a aucune envie d’aller vivre à la capitale, ce qui paraît couru d’avance en continuant dans cette direction. Pendant plusieurs années, elle accompagne des personnes âgées en tant qu’auxiliaire de vie, avant de retourner vers le dessin petit à petit, encouragée notamment par son compagnon, illustrateur lui aussi.
Les débuts sont précaires, à l’école elle a appris des techniques oui, mais pas comment faire par la suite pour trouver des clients. Après avoir prospecté des centaines de maisons d’édition, Maëlle trouve un filon dans l’illustration jeunesse et les coloriages en ligne.
En se questionnant sur ses envies elle se dirige progressivement vers l’illustration naturaliste, en travaillant notamment pour Terre Vivante. Dans les collaborations plus inattendues, on peut citer le ministère des armées qui lui commande de nombreuses brochures et posters pour sensibiliser à la faune et la flore présents sur les camps.
Cela fait maintenant une dizaine d’années que Maëlle est illustratrice depuis chez elle, à la pointe du Finistère, et elle fourmille de projets.
Elle aime d’ailleurs les diversifier, que ce soit en continuant avec Terre Vivante dans d’autres domaines (comme avec un livre sur le whisky!) ou en créant des panneaux didactiques pour l’ONF, que vous croiserez peut-être si vous vous baladez dans l’Est.
Elle rêve un jour de créer son propre livre jeunesse qu’elle pourrait lire à ses deux enfants.