Ont contribué

Anaëlle Théry – Transmission syntropie

©Julie Crinière

Anaëlle Théry - transmission en syntropie

Autrice pour Esprit Autonome
(Dossier-poster n°8 sur la syntropie)

Anaëlle démarre le potager dès l’adolescence avec sa mère.
Elle étudie l’anthropologie et l’histoire à l’université. Elle s’installe pendant 7 ans comme pépiniériste et suit différentes formations, notamment en agriculture bio, permaculture et sol vivant.
Jusqu’au jour où, en 2018 elle rencontre Ernst Götsch, le précurseur de la syntropie. D’un coup c’est le déclic : les pièces du puzzle s’assemblent, « je mange, rêve,dors et vit syntropie depuis » me dit Anaëlle.
Riche de nombreuses expérimentations dans ce domaine, elle vient de sortir un livre qu’elle a rédigé trois années durant intitulé Bienvenue en syntropie ! et dont 20 000 exemplaires ont été imprimés dès la première années (c’est beaucoup).
L’idée de la syntropie au potager et dans toute autre production c’est « qu’à chaque récolte le sol et le milieu soient plus riches qu’avant la plantation » : notre écrivaine se plaît à appliquer cet adage à toutes ses activités.
Passionnée de transmission et de pédagogie depuis toujours, elle voit dans son rôle celui de « trouver une logique pédagogique afin que les gens puissent s’approprier le processus et changer profondément de paradigmes. »
Depuis 3 ans Anaëlle donne des formations de 5 jours en petits groupes autour de la syntropie. La
liste d’attente ne faisant que s’agrandir, elle est également en cours de création d’une version en ligne qui sortira d’ici novembre 2024.
En parallèle elle travaille avec des chercheuses et des chercheurs dans diverses disciplines : l’INRA mais aussi son équivalant belge, un thésard en géographie humaine, des microbiologistes…
Bref, me dit-elle pour résumer, « on ne s’ennuie pas ! On s’amuse beaucoup et il y a beaucoup de
travail ! »
Une fois terminé son prochain projet d’écriture elle souhaite s’investir davantage dans la résilience
alimentaire territoriale, d’où l’importance de créer des supports pédagogiques.
Elle termine notre entretien en me partageant un proverbe chinois qu’elle répond à ceux qui la qualifient d’experte : « On commence jardinier et on meurt apprenti. »

Son Esprit Autonome de rêve ?
Un numéro qui donne envie aux gens de descendre au jardin, quelque chose qui au-delà d’outils pratiques, donne des bases profondes pour retrouver un sens par rapport au vivant.

 

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