Extraits du journal-poster

Le solaire easy avec batteries de récup’

Extrait du n°2 d’Esprit Autonome – février 2024

L’autonomie électrique, rêve ou réalité ?

Je suis né dans l’opulence démesurée d’une modeste famille d’artisans. J’ai restauré une petite maison en ruine de 250 m² et nos enfants ont grandi en appréciant les bains, le chauffage au sol et une montagne de jouets jetables. Et voilà qu’un beau jour, une fois l’abri bois rempli à la sueur de la tronçonneuse et après avoir pris conscience que le potager était beau et productif, je me suis dis qu’il était temps de produire une partie des 9 000 kWh d’électricité que nous consommions chaque année (ndlr : la moyenne française est de 2 200 kWh/hab.). Très sérieusement, j’ai donc conçu et construit, pendant des centaines d’heures de plaisir, une éolienne qui aurait produit (si elle avait fonctionné plus de deux mois)… 0,1 % de notre consommation d’électricité. Gloups ! Après avoir accusé le coup de ma naïveté, j’ai opté pour des panneaux solaires afi n de produire mon électricité. Le problème, c’est que la journée, je ne suis pas à la maison. C’est la nuit que je consomme le plus, quand les panneaux solaires ne produisent rien. Malgré les 3 000 kWh annuels que nous produisions avec nos neuf panneaux solaires de 300 W, nous n’arrivions à consommer que 30 % de notre production (le reste étant revendu à EDF), soit même pas 10 % de nos besoins. Alors, avec plusieurs amis, nous avons inventé un système électronique complexe pour que le chauffe-eau électrique puisse absorber tout l’excédent des panneaux solaires en journée. Et nous sommes enfin arrivés à auto-consommer 80 % de notre production, ce qui correspond à 27 % de notre consommation. Il restait 6 600 kWh à trouver…

La consommation en question

Force est de constater que lorsque l’on télétravaille (même à 50 %), moud sa farine, cuit son pain et sèche des pommes, des châtaignes et des glands par dizaines de kilos, l’autonomie électrique reste une démarche, c’est dur d’en faire un objectif : on ne fait pas voler un tank ! Pour devenir autonome en électricité, j’ai donc décidé… de changer de maison. J’ai fait l’acquisition d’une ruine de 30 m² au sol sur deux niveaux, non connectée au réseau électrique, avec la ferme intention de la garder déconnectée. Elle n’est pas terminée, loin de là. Pourtant, par commodité, je m’y suis installé du lundi au vendredi durant les travaux

(…)

Vous voulez lire la suite ?

5,00 
Ajouter au panier

Infolettre

Abonnez-vous.

Contactez-nous

Envoyez-nous un message, on vous répondra au plus vite !