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À lire : Les âmes fendues

Couverture de la bande dessinée Les âmes fendues
Couverture de la bande dessinée Les âmes fendues

« Écoutez comme c’est beau.
Calme…
Serein…
Ennuyant même…
…Parfois. »

Le décor est posé près d’Angoulême, au centre hospitalier Camille Claudel, centre de réhabilitation psychosociale. Parsemé d’éléments historiques, l’ouvrage donne surtout la parole à celles et ceux touché·es par la schizophrénie, encore grandement stigmatisée.
Cette bande-dessinée nous offre une multitude de regards à travers des immersions dans des univers souvent invisibilisés et soigneusement mis à l’écart.
Soignant·es, soigné·es, proches : c’est un kaléidoscope à points de vue tournants, presque vertigineux.
« Schizophrénie : du grec schizo qui signifie « fendre, séparer » et de phrên qui signifie « l’âme, l’esprit ». » pouvons-nous lire au dos.
Les Âmes fendues ouvre une porte.
Il ose montrer ce qui dérange, ce qui fait peur. J’en suis sortie en me sentant étrange et reconnaissante que ces thèmes tabous touchant à la santé mentale soient abordés.

Xavier Bétaucourt et Jean-Luc Royer, Les âmes fendues, Steinkis, 2024

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